A l'approche de la Saint-Gnangnan (8)
Tu es un Américain? Tu veux éviter de te coltiner une soirée spéciale Saint-Gnangnan avec bobonne?
Pas de problème, grâce à la compagnie Alibi Network, spécialisée dans la fourniture d'alibis, coûtant de 35 dollars (pour un coup de fil) à 1500 dollars (pour un faux-séminaire looooin du domicile). Exemples: un client, peu désireux de passer la soirée avec sa maîtresse, a fait arranger un faux coup de fil de vétérinaire lui demandant de venir chercher son chien malade de façon urgente. Un autre va se faire appeler par un ouvrier prétextant une sérieuse réparation de plomberie dans sa maison.
"C'est un peu bizarre cette année, parce qu'au lieu de fuir leur chère moitié, mes clients sont plus nombreux à vouloir échapper à leurs amants. Ce n'est pas vrai pour tout le monde mais c'est quand même la tendance cette année", affirme sérieusement le patron d'Alibi Network.
Une grande chaîne de magasins britannique va proposer pour la Saint-Gnangnan du viagra en vente libre, une première au Royaume-Uni. Jusqu'à présent, les Britanniques souffrant de troubles de l'érection devaient consulter un médecin, le viagra n'étant délivré que sur ordonnance. Petites contraintes pour les futurs supers-amants': un questionnaire médical et une vérification sur place leur tension et de leur niveau de cholesterol. Une fois passées ces épreuves, à eux le St-Graal ou plutôt les quatre pillules magiques. Elles coûtent tout de même 50 livres (75 euros), soit...18,75 euros la nuit d'amûûûûr. Heureux seront les quelque 3 millions de Britanniques qui souffriraient de problèmes d'impuissance. D'ailleurs le 14 février est également la journée nationale de sensibilisation aux problèmes d'impuissance au Royaume-Uni. Quel sens pratique ces British...
La Ville de Paris, en association avec Sida Info Service, distribuera gratuitement 40000 préservatifs féminins mercredi 14 février. Neuf créateurs ont imaginé un nouvel emballage pour ces préservatifs féminins qui seront distribués au forum des Halles, dans les pharmacies Croix Verte et Ruban Rouge, dans les points de vente Agnès B, sur le comptoir d'une quinzaine de fleuristes ou à la boutique Décathlon rive gauche.
Toujours à Paris, des dizaines, peut-être des centaines de personnes positives - célibataires, en couple - se réuniront mercredi, autour d'un verre dans un bar populaire de la capitale: une "fête des amoureux" s'organise afin de rappeler que "le VIH ne tue pas l'amour". Il peut en revanche le compliquer, comme l'explique Reda Sadki, président du Comité des familles et animateur du site papamamanbebe.net, à l'initiative de la fête: "l'épidémie est là, et depuis le début nous avons appris à aimer, à faire l'amour, à élever nos enfants, à s'occuper de nos familles, malgré l'injustice de la maladie".
Sources: dépêches AFP & Reuters